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Présentation association
Bénévoles - AFMV -Association - Hericourt - Restauration

PRESENTATION

 

L’A.F.M.V. a été créée en 2003 suite au rachat du Fort par la Ville d’Héricourt.

Auparavant l’accès en était interdit et un gardien habitant dans l’ancienne maison des officiers, sur le chemin menant au fort, surveillait les abords de l’ouvrage.

 

Une commission historique mise en place par la municipalité d’Héricourt a permis de lancer deux associations : « Histoire et Patrimoine d’Héricourt » orientée principalement sur la valorisation du site de l’ancien château et de la ville proprement dite ainsi que « Les Amis du Fort du Mont Vaudois » dont les statuts précisent que le but est la préservation, la valorisation et la promotion du site et du Fort du Mont Vaudois.

 

Dès sa création l’association a connu un engouement assez remarquable qui ne s’est pas démenti depuis. Le premier président, qui a su donner un élan tout à fait irréversible à l’association, était Monsieur Pierre Spadone, par la suite Madame Myriam Michel a poursuivi et même amplifié l’action des bénévoles.

 

Aujourd’hui l’association compte environ 180 adhérents dont une bonne vingtaine œuvre chaque mercredi sur le site et une soixantaine lors des différentes manifestations organisées au fort ou en ville d’Héricourt.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reportage de France 3 Franche-Comté. 16/07/2015.

"Héricourt : Ils redonnent vie au fort"

Source : Lien

 

FONCTIONNEMENT

 

L’organigramme actuel montre que l’association est bien structurée et les réunions régulières du bureau, du Conseil d’Administration ainsi que l’Assemblée générale sont toujours particulièrement suivies et constructives.

 

Pour un fonctionnement plus efficace plusieurs commissions ont été installées :

 

- VISITES : le but est de permettre à un maximum de visiteurs de parcourir les 5 hectares du Fort et d’en voir les lieux les plus caractéristiques. Tout ceci bien sûr, et c’est très important pour l’A.F.M.V., avec un souci constant de la sécurité. Il faut donc pouvoir répondre aux demandes de groupes de visiteurs mais aussi d’individuels le premier mercredi de chaque mois en ayant suffisamment de guides et de serre-files en toute circonstance, du 1er avril au 31 octobre, mais également sur rendez-vous en contactant le président au: 06 82 65 85 13

 

- HISTOIRE : le fort ayant été construit de 1874 à 1877 puis remanié à différentes occasions jusqu’à 1915, retrouver textes et documents s’y rapportant n’est pas chose facile. Les archives militaires de Vincennes ont regroupé l’essentiel des documents et les « historiens » de l’A.F.M.V. s’y sont déjà rendus à plusieurs reprises pour recenser notamment les « journaux de marche » qui  relatent les travaux effectués au jour le jour au début de la guerre de 14-18. Il s’agit en particulier des renforcements jugés nécessaires au cas où le front devait se fixer sur Belfort, ce qui n’a pas été le cas, les Allemands ayant préféré Verdun. Des témoignages oraux ont également été recueillis sur la période plus récente, libération d’Héricourt et du fort en 1944, stockage de munitions lors de la Guerre d’Algérie, par exemple….

 

- « MUSEE » : dans la continuité de ce que rassemble la commission histoire, une chambrée du casernement a été aménagée en petit musée de façon à présenter aux visiteurs tout ce qui a pu être trouvé dans le fort, à la fois objets de la vie courante et armement, mais aussi des objets donnés ou même quelquefois achetés. Toutes les périodes sont ici représentées, le fort ayant eu une activité permanente au fil des guerres même s’il n’a pas été en première ligne.

 

- TRAVAUX : l’entretien du site ainsi que les améliorations constantes assurées par les bénévoles, dans des domaines aussi différents que l’on imagine, de manière à rendre l’accès au public le plus sûr et le plus agréable possible demandent une coordination permanente. Des priorités doivent être dégagées suivant les disponibilités et compétences de chacun tout en tenant compte bien entendu des moyens financiers de l’association. Les besoins et les projets sont nombreux et la commission travaux en a en charge la gestion.

 

- CONVIVIALITE : lors des manifestations organisées par l’association, grand loto, journée du pain, journée du patrimoine, marché de la Saint-Nicolas en ville, il s’agit de penser à ce que tout soit le plus attractif possible. La buvette et la petite restauration, la vente d’huîtres et d’escargots, la fabrication de la crêpe du Fort demandent à être gérées de la façon la plus efficace possible.

 

- LOTO : cette commission a pour but l’organisation du « Méga Loto du Fort » qui est chaque année la première ressource financière de l’association, toute une logistique doit être mise en place pour que les joueurs repartent avec un très bon souvenir de leur soirée.

LES NOUVELLES DU FORT

Depuis 2011, l'association publie régulièrement les bulletins des nouvelles du fort au format PDF

LA RESTAURATION DU FORT

 

L’action principale de l’association reste cependant  la restauration du Fort. Pour cela elle est grandement aidée par la Municipalité d’Héricourt, la Communauté de Communes du Pays d’Héricourt, le Conseil Départemental de la Haute-Saône et la Région de Franche-Comté qui financent d’importants travaux de rénovation que ne sauraient assumer les bénévoles de l’A.F.M.V.. 

 

Depuis sa création en 2003 l’association a vu de grands et de plus modestes  projets se réaliser :

 

- LE PONT-LEVIS de l’entrée principale a été refait à l’identique par un groupe de jeunes du Lycée Follereau de Belfort, à l’instigation de Julien Lewandowski. Cette idée a été prise en compte par la municipalité et a permis de mettre en place l’un des points forts lors des visites : un pont-levis qui est manoeuvré devant les visiteurs, ce n’est pas du tout courant… Pesant 4 tonnes, avec un système à balancier et fonctionnant grâce à une pompe hydraulique, il s’agit d’une attraction toujours 

appréciée au départ de chaque visite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- LES FOURS A PAINS sont également un endroit crucial où les visiteurs sont toujours subjugués, surtout quand ils sont en chauffe et que des miches en sortent avec leur odeur si attirante… Les deux fours, retrouvés quasiment intacts en 2003, de type Lespinasse, se chauffant de l’intérieur, pouvaient autrefois permettre de cuire pour chacun 250 rations, sachant qu’une ration à l’époque était de 750 g de pain par jour par soldat, ce qui veut dire que les boulangers militaires pouvaient cuire dans chaque four jusqu’à 125 miches de 1,5 kg, impressionnant… 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- LA COUR d'HONNEURS de plus de 100 m de longueur, partagée en deux patries équivalentes par un couloir central permettant de relier les deux parties du casernement, est aujourd’hui un lieu convivial où les visiteurs aiment s’installer par beau temps, grâce surtout aux travaux de maçonnerie réalisés depuis une bonne dizaine d’années par des entreprises d’insertion comme Alternative Chantier ou, aujourd’hui, l’entreprise Erige. On peut désormais laisser le public se promener en toute sécurité dans la cour sans  être obligés d’installer des barrières ou même avec le casque obligatoire comme au début de l’association…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- La CASEMATE OPTIQUE, dont l’entrée et la façade étaient en ruine en 2003, a été restaurée par les bénévoles de l’association, la partie extérieure du dôme a également fait l’objet de travaux d’étanchéité de façon à rendre l’endroit visitable là aussi en toute sécurité. Cette casemate était conçue pour communiquer par signaux optiques avec cinq autres forts situés entre 8 et 12 km à vol d’oiseau du Mont Vaudois : Mont-Bart, Lachaux, Bois d’Oye, château de Belfort et Salbert. Un héliostat extérieur et un héliographe à l’intérieur de la casemate permettaient d’utiliser les rayons du soleil pour envoyer des signaux aux autres forts, sinon, la nuit par exemple, une lampe à pétrole faisait l’affaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- La SALLE DU TELEGRAPHE faisait partie de la zone de la coupole, renforcée en 1914-1915, de ce fait elle avait été remplie de pierres et ses deux entrées murées. Il a donc fallu dans un premier temps libérer l’une des entrées puis vider l’ensemble de la salle de tous les mètres cubes de pierres qui la comblaient. Plusieurs années ont été nécessaires, par périodes bien sûr, avec l’aide précieuse de militaires venus en formation au fort, l’apport de bras jeunes et nombreux ayant permis d’obtenir aujourd’hui une salle à la forme particulière ajoutée au circuit de visite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Les emplacements de TOURELLES GALOPIN à éclipses ont toujours été pour les visiteurs l’objet d’un grand point d’interrogation. L’endroit ayant servi autrefois de lieu où l’on rejetait les déblais il était difficile de se faire une idée de ce que ça pouvait représenter. Là aussi l’aide des militaires et la location d’une pelleteuse ont permis de rendre ces « ruines d’apparence gallo-romaines » plus explicites. Malheureusement il ne s’agit que de soubassements de tourelles jamais installées et il reste difficile d’imaginer à quoi ça aurait pu ressembler une fois terminé. Un exemple parfait se trouve à Uxegney, près d’Epinal, où l’une de ces tourelles est toujours en état de fonctionnement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- LES CITERNES DU FORT sont également remarquablement conservées ; sachant que l’ouvrage était conçu à l’origine pour soutenir un siège de 6 mois avec plus de 660 hommes en garnison, que chaque soldat avait besoin de 5 l d’eau par jour, il est facile de faire le calcul et de s’apercevoir qu’il fallait en réserve, en permanence, environ 600 m3 d’eau. Cette quantité d’eau est toujours là, claire comme à l’origine, et permet même à la ville d’Héricourt de pouvoir arroser ses parterres de fleurs en période de sécheresse. Le manque d’eau étant toujours la hantise des militaires quatre chambrées ont été reusées pour en faire des citernes supplémentaires, trois sont recouvertes mais la quatrième est restée à l’air libre, elle a été vidée en 2015 à la fois de l’eau de pluie qu’elle contenait et de tous les objets et morceaux de bois ou de métal qui y avaient été jetés au fil des années, en particulier par les Allemands en 1944…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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